On parle maintenant de plus de 80% de chats qui peuvent être guéris !
La grande majorité des chats développent la PIF entre 3 mois et 3 ans, avec quelques cas au-delà de 10 ans.
Les chats de races pures sont les plus sensibles, parmi eux les plus prédisposés sont : les abyssins, les australian mist, les bengals, les sacrés de birmanie, les burmese, les british shorthair, les himalayens, les ragdolls, les rex, et les scottish fold.
MAIS un autre facteur très important dans la transmission du coronavirus digestif (donc celui qui peut muter et être à l’origine de la PIF), c’est la densité de chats. Ce qui rend les chats vivants en groupe dans les refuges, les familles d’accueil, les milieux urbains denses, les élevages ou les chatteries également plus à risque.
Les signes qui doivent t’alerter pour commencer à investiguer sérieusement la situation avec ton vétérinaire sont très généraux :
👉 léthargie
👉 perte d’appétit
👉 fièvre fluctuante
👉 perte de poids/croissance lente
👉 muqueuses pâles ou jaunes
👉 pertes d’équilibre
👉 gonflement du ventre
👉 respiration accélérée
Le gros challenge de la PIF pour l’équipe médicale, c’est que c’est très compliqué d’avoir un diagnostic de certitude, c’est-à-dire qu’on observe que très rarement tous ces signes ensemble, ou des analyses très explicites.
Et pourtant, le vétérinaire doit laisser peu de place au doute car l’antiviral coûte très cher (2000€ en moyenne mais ça peut monter jusqu’à 10000€) et l’adoptant s’engage dans une processus long et pénible.
Mais purée, ça guérit la PIF quoi !
Actuellement, l’antiviral est disponible dans certains pays mais pas encore en France. On a hâte, le développement du médicament est en cours, mais si c’était si simple pour un laboratoire de le sortir, on l’aurait déjà. De plus on a encore très peu de recul sur les effets secondaires à long terme et les éventuelles résistances liées à l’utilisation de la molécule, donc on prend notre mal en patience 🤞.
Il y a des PIF warriors dans la salle ? 😸
📚 Sources :
Boesinger, A. (2023). L’utilisation du GS-441524 comme traitement de la péritonite infectieuse féline : étude rétrospective de 374 cas cliniques (Thèse de doctorat). Faculté de Médecine Vétérinaire, Cluj-Napoca
Pedersen NC et al (2019) Efficacy and safety of the nucleoside analog GS-441524 for treatment of cats with naturally occurring feline infectious peritonitis. J Feline Med Surg. doi: 10.1177/1098612X19825701.
1 Comment
Super intéressant. Pauvre chaton j'espère qu'à l'avenir ça va s'améliorer 🐈❤️